3ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO
La session tenue par la Conférence Générale de l’UNESCO à Beyrouth en 1948 compte parmi les rares sessions tenues en dehors des locaux de l’Organisation à Paris.
La 3ème session de la Conférence Générale de l’UNESCO a été tenue à Beyrouth – Liban du17 novembre jusqu’au 11 décembre 1948, sur une invitation du gouvernement libanais. Le Palais de l’UNESCO, qui a accueilli la session de la Conférence a été bâti, spécialement pour cette occasion et inauguré au cours de la séance d’ouverture.
Palais de l’UNESCO
3ème Session de la Conférence Générale de l’UNESCO (Beyrouth, 1948)
La Conférence Générale de l’UNESCO a adopté au terme de sa 3èmeSession la résolution suivante:
La Conférence Générale de l’UNESCO en 1948:
« Vivement touchée par la généreuse hospitalité que lui ont accordée les autorités libanaises,
Sensible à l’intérêt manifesté par le peuple libanais à l’égard de l’UNESCO, ses buts et ses idéaux, intérêt qui témoigne de la profonde affinité entre l’UNESCO et les aspirations traditionnelles du Liban,
La Conférence Générale exprime
A Son Excellence le Cheikh Béchara ElKhoury, Président de la République Libanaise,
A Messieurs les membres du gouvernement, et tout particulièrement à Son Excellence Hamid Bey Frangié, Ministre des Affaires Etrangères et de l’Education Nationale,
Sa profonde reconnaissance
Pour avoir si cordialement invité l’UNESCO à tenir à Beyrouth la 3ème session de sa Conférence, pour les facilités incomparables qu’ils ont offertes à l’UNESCO, lui permettant de tenir les assises de la Conférence dans le magnifique bâtiment, construit spécialement pour l’accueillir et pour le soutien sans réserve qu’ils ont apportés à l’UNESCO dans tous les domaines en vue d’assurer l’organisation et le plein succès de la Conférence;
Remercie également Monsieur Maroun, de tous les efforts qu’il a consacrés à la préparation et à l’organisation de la Conférence.
La Conférence générale,
Reconnaissant la collaboration dévouée que la presse libanaise a apportée à l’UNESCO, tant dans la phase préparatoire de la Conférence qu’au cours de ses travaux,
Remercie les membres de la presse libanaise de l’attention qu’ils ont portée à l’UNESCO, de la spontanéité avec laquelle ils ont répondu à son appel et de la large diffusion qu’ils ont donnée aux résultats de la Conférence. C’est grâce à leur concours que l’opinion publique libanaise toute entière et, au-delà des frontières du pays, l’opinion publique mondiale, ont été informées de jour en jour du progrès de la Conférence et ont été mises en mesure de prendre conscience de la contribution que l’UNESCO est appelée à apporter au développement de relations confiantes entre les peuples et au maintien de la paix.
19ème séance plénière (11 décembre 1948)
Initiation
Conformément à l’article VII, paragraphe 2, de l’Acte Constitutif de l’UNESCO, le Liban compte parmi les premiers états membres de l’UNESCO à établir sa propre Commission Nationale pour l’NESCO (décret présidentiel n°12141, 28 juin 1948), plus tard nommée la Commission NationaleLibanaise pour l’UNESCO (CNLU). Et depuis 1991, la CNLU joue respectivement le rôle de la Commission Nationale pour l’Organisation de la Ligue Arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO).
Plusieurs personnalités, réputées pour leurs apports dans les domaines d’activités de l’UNESCO(l’éducation, les sciences, la culture,la communication et l’information), ont assumé à la CNLU des responsabilités de présidents ou de secrétaires généraux, en fonction de leurs compétences respectives.
Mission
Constituant un phénomène unique au sein même du système des Nations Unies et de l’Organisation de la ligue arabe, et dépendant particulièrement de leurs agences spécialisées, soit l’UNESCO et l’ALECSO, les Commissions nationales sont censées assumer, dans leurs pays membres, la responsabilité de disséminer les missions des deux organisations au niveau national dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, la communication et l’information.
Ces deux organisations, jouissant d’ailleurs des mêmes domaines de compétence, assignent à la Commission nationale les responsabilités suivantes :
• Démontrer une présence active au sein du pays membre dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, la communication et l’information.
• Renforcer la sensibilisation aux idéaux et objectifs des deux organisations dans le cadre de leurs responsabilités.
• Faire participer les intellectuels et érudits, ainsi que les communautés de la nation reconnus pour leur contribution au développement de l’éducation, des sciences, de la culture, la communication et l’information, aux activités et programmes respectifs des deux organisations.
Tâches et Rôles
En conformité à son mandat, la Commission Nationale Libanaise pour l’UNESCO, assume quatre tâches principales qui relèvent de ses objectifs et fonctions, tels que spécifiés dans ses statuts et définis par l’Acte Constitutif de l’UNESCO (article VII), et la Charte des Commissions nationales.
• Un rôle consultatif, qui consiste à assister les divers départements ministériels nationaux ainsi que les agences, institutions et organisations nationales, dans les domaines de l’UNESCO, l’ALECSO et leurs programmes respectifs.
• Un rôle de liaison, qui consiste à coordonner entre les institutions nationales concernées dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture, la communication et l’information d’une part, et de l’UNESCO et l’ALECSO, d’autre part.
• Un rôle d’information, qui consiste à promouvoir la mission et le travail de l’UNESCO et de l’ALECSO, à disséminer leurs valeurs, et renforcer la sensibilisation aux valeurs que prêchent ces deux organisations.
• Un rôle d’exécution, en vertu duquel la Commission participe, au nom de l’état membre auquel elle appartient, à la formulation, l’exécution et l’évaluation des programmes et budgets de l’UNESCO et l’ALECSO.